quand le non rassemble à gauche
« Il se passe quelque chose à gauche ! » Constat, ces derniers jours, de dizaines de militants du « non », dans des réunions publiques, des meetings, toutes sortes d’initiatives. Le rythme de la campagne des partisans du « non » à gauche est impressionnant. On ne peut tout recenser, 59 réunions publiques et meetings se sont tenus dans la seule journée du 12 mai, 76 le 13 mai. Autre exemple : pour ces deux jours, les militants du « non » de gauche de la Nièvre tenaient 10 réunions publiques. Et le rythme s’accélère. Organisées par les communistes, des socialistes ou des écologistes pour le « non », ou des alternatifs, , des syndicalistes, l’Appel des 200 ou bien souvent par des collectifs unitaires, le point commun de la plupart de ces réunions est qu’on s’y retrouve, femmes et hommes de toute la gauche, citoyens, militants ou non, et qu’on y sent comme un parfum de bonheur. Dans chaque réunion, les orateurs avouent « se sentir portés par un grand élan populaire ». Il n’était pas prévu que le peuple s’invite à un tel festin de débats et d’échanges. On sent que ce qui se passe est fort, que ça peut vraiment compter. Ce rassemblement n’est pas un objet politique encore très clairement identifié. Mais ce qui est certain, c’est qu’il peut faire gagner le « non », et que ceux qui y ont goûté ne sont pas près de s’en passer.
d'après l'huma